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Depuis quelques jours, le pays est secoué par une affaire que certains qualifient déjà d’Etat.
A qui profite tout ce bazar?
Aux politiques de tous bords d’une part pour qui cette affaire permet de retarder les travaux d’une réforme constitutionnelle qui verrait leurs effectifs fondre singulièrement.
Mais aussi et surtout pour celles et ceux qui s’inquiètent de la réforme du dispositif de protection du Chef de l’Etat dont Alexandre est un des acteurs majeurs et déterminés.
Ceci explique en partie les auditions pitoyables du ministre de l’interieur et du prefet de police de Paris hostiles à cette réforme nécessaire. Mais la guerre des polices est bien là : la Police ne veut pas de cette réforme qui pourrait faire la part belle à la Gendarmerie.
La seule erreur d’Alexandre que je connais et apprécie: s’être fait piégé debut mai...
Tout ceci est vraiment affligeant et donne une image pitoyable de la democratie a la française.